La société protectrice des animaux
Association reconnue d'utilité publique en 1860
Paris, le 4 avril 2019
Madame, Monsieur le député,
Madame, Monsieur le sénateur,
Je m’adresse à vous aujourd’huoi afin de vous convaincre de faire un choix simple en répondant à cette question : acceptez-vous que dans notre pays continuent à se dérouler des spectacles cruels qui génèrent une vraie maltraitance ? À une question ainsi formulée, votre réponse ne fera évidemment aucun doute.
En qualité de membre du Parlement, vous ne pouvez plus admettre que sur notre territoire de tels actes puissent être tolérés. Or, chaque année, à la vue de tous, enfants compris, des animaux sont jetés dans des arènes lors de corridas. Un tel spectacle incite à légitimer toutes les violences qui sont commises sur les animaux.
Comment, si notre pays continue à autoriser la mise en scène de ce qui n’est en réalité qu’un supplice, apprendre aux générations futures qu’un animal est un être vivant doué de sensibilité ?
Aurions-nous en France, une cruauté interdite pour les animaux de compagnie qui mérite d’être sanctionnée, et une cruauté permise pour les taureaux qui serait légale ?
Aurez-vous le courage de proposer une réécriture indispensable de la loi afin d’abolir la corrida en France ou refuserez-vous de faire face à cette violence gratuite ?
A la lumière de la pétition que nous avons lancée, nous souhaiterions vous rencontrer et entendre vos propositions.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de nos plus respectueuses salutations.
Jacques-Charles Fombonne
Président bénévole de la SPA